Miss Crofton[GBR]
- Mode
Chronique
Son humour, sa liberté d’expression, son ouverture d’esprit, sa diversité. Autant de mots qui évoquent aussi bien la capitale britannique que notre dernière trouvaille : Miss Crofton. Une marque éthique de lingerie 100 % londonienne, faite à la main. Pour les femmes badass et sexy, comme on les aime sur Tafmag.
FRESH & SASSY
À la tête de Miss Crofton : Georgia Campbell. Une londonienne pure souche, installée dans l’Est de la capitale. Le coin le plus arty et alternatif de Londres, où souffle un vent de liberté stylistique absolu. On le sait, les anglaises sont connues pour ce style exubérant et cette audace que l’on admire secrètement en tant que Française, un peu plus coincée. Pour Georgia, impossible de définir la londonienne. Elle change de styles comme de chemises. Porte ce qu’elle veut, quand elle veut et se fiche royalement du regard des autres. Du rose fluo, des jupes ultra courtes, une veste Columbia vintage, un pattes d’eph en velours, rien ne l’arrête. Balek.
C’est justement ce sentiment de s’en foutre que veut véhiculer Georgia à travers sa marque de lingerie, destinée à toutes les femmes qui en ont dans la culotte. À l’image de ce modèle qui s’enfile une canette de soda à moitié nue. « Fresh & sassy ». Les deux mots clefs de l’univers Miss Crofton. Un cocktail explosif de très girly – dentelle, froufrous, petits nœuds – et de transparence ultra sexy. Du sexy oui, mais jamais trash. Au contraire, un bon dosage maîtrisé de postures badass, de regards affirmés et d’humour British un peu absurde et décalé à la Em Cole. Et surtout des femmes naturelles et sûres d’elles qui définissent une nouvelle image du sexy, sans en faire trop.
Et si la lingerie seule ne suffit peut-être pas à libérer les femmes, un lookbook comme celui de Miss Crofton aide à coup sûr. Une femme aux cheveux courts, sans aucun maquillage y pose pleine d’aisance. Loin de les cacher, elle soulève même son haut pour dévoiler fièrement ses bourrelets. On a l’envie immédiate de faire de même. Ses dessous transparents laissent apercevoir ses poils et ses tétons. « Le corps d’une femme est beau tel qu’il est. Il faut le célébrer, le décorer, le parer », conclue Georgia. On n’aurait pas dit mieux.