L’architecture[FRA]
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Chronique
Architecture vibrante
Classique, disruptive, monumentale, conceptuelle, elle est la forme et le fond. La fondation et la ruine, la stabilité et l’effondrement.
Savant jeu de lumière et de forme, toujours en mouvement, elle est ce trompe l’œil à l’horizon, cette illusion d’optique érigée en art comme la Tour Gehry ou le Parthénon.
Dans un monde qui change à vitesse grand V, elle s’est adaptée à l’évolution du paysage, à l’essor des villes sur les campagnes, aux prouesses techniques, à toutes les révolutions.
Conçue pour le singulier et le collectif, elle est devenue ce liant que l’on admire de loin, cet habitat que l’on connaît de près, ce mirage que l’on fantasme au bout du monde.
L’Antiquité en consacre 7 quand la modernité en construit par milliers : les pyramides de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, la tour Eiffel et le Corcovado. Les Michel Ange, Le Corbusier, Oscar Niemeyer, Zaha Hadid, Frank Gehry et Renzo Piano…
Résistant aux hivers rigoureux et aux étés arides, l’architecture s’est érigée en bloc contre le rythme des saisons, surface intemporelle ayant vocation à l’éternel. Pourtant, l’architecture n’est que le reflet du temps.
“Grand livre de l’humanité” selon Victor Hugo, elle est l’expression d’une époque, le témoin de l’histoire. Le monde érigé en capitale : Le Caire, Paris, Istanbul, New York, Zanzibar, Pékin, Mexico, Kiev. Le monde érigé en drames et en palissades : Hiroshima, Verdun, Tchernobyl, Bagdad, Alep et Marioupol.
En ce mois fragile, à l’aube d’un nouveau printemps, Tafmag rend hommage à une œuvre aussi chimérique qu’impérissable : l’architecture.
© Casa Malaparte