Oriane Safré-Proust[FRA]
- Illustration
On s'amourache d'Oriane Safré-Proust, jeune illustratrice de 25 ans qui vit à Paris. Au premier regard, on retrouve dans ses dessins, un attrait pour la mode dans les motifs travaillés qui habillent ses silhouettes. . Dans des dessins aux traits fins, elle tire le portrait animé de la jeunesse qui fait la fête, qui s’aime, qui somnole, à deux ou en bande.
Chronique
Oriane Safré-Proust s’attelle à dessiner la diversité, que ce soit celle de ses motifs, mais aussi dans celle des visages de ses personnages
Depuis 2015, l’illustration prend de plus en plus de place dans la vie de l’illustratrice : des expositions – passées ou à venir – un live drawing pour le webzine Beware, une sélection de riso en vente chez 476 et prochainement, une collecte Kisskissbankbank afin de développer ses projets, dont on vous donnera rapidement des nouvelles !
À la piscine
Une belle série à la piscine. Il fait chaud, tout le monde est nu au soleil, sur des serviettes aux motifs toujours aussi inspirés. Bref, c’est là qu’on aimerait être pour oublier la présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française.
Dessins de Pâques
Ici, on ne décèle pas l’habituelle répétition du trait de stylo que l’on vous avait présenté la semaine dernière puisque l’illustratrice utilise, cette fois-ci, les possibilités du digital. Pour cette série, avec un noir dense et un blanc en découpes. Mais ne vous sentez pas perdu, on retrouve des classiques chers à l’artiste, comme les motifs et les silhouettes. Dans une mise en scène des plus épurées, on les retrouve pour cette série calme et détendue, ambiance jour férié.
Arrières Pensées
Oriane Safré-Proust officie également au stylo noir, bleu et rouge. Une nouvelle série qui laisse entrevoir un autre aspect de la technique de l’illustratrice : la répétition du trait. Elle y présente des duos d’hommes et de femmes nus, en apesanteur, rejoints par leurs ombres. Ces dernières tiennent successivement le rôle d’accompagnateurs d’une sorte de danse, ou alors traduisent par leurs postures les intentions (encore) dissimulées de leur personnage.
D’amour et d’eau fraîche
On connait bien l’adage du mois d’avril, qui nous sommes de ne pas opter pour le bikini-sandales alors que l’on pourrait déjà prendre des coups de soleils. Une mise en garde qu’Oriane Safré-Proust ne semble pas suivre à la lettre à travers cette première série.
Réalisée au stylo bic bleu, l’illustratrice nous présente une faune et une flore de gens qui s’aiment, dansent, se touchent ; debout, allongés, cachés. En club, au lit ou dans la jungle, la série D’amour et d’eau fraîche est un véritable appel à la vie : à consommer sans modération.
